1. De quelle quantité d’eau disposons-nous ?
Notre planète Terre est composée à 72% d’eau. Cette ressource naturelle semble donc être abondante.
Pourtant, seulement 3% du volume total est en réalité de l’eau douce consommable.
L’équation ne s’arrête pas là. Dans ces 3%, toute l’eau douce n’est pas entièrement exploitable, ni même accessible. Une quantité est renfermée dans des inlandsis (neige et glaciers de la zone Arctique), les nappes aquifères (réservoir naturel), les lacs et bassins hydrographiques.
Qu’en sera t-il en 2050 lorsque nous atteindrons le chiffre de 9,7 milliards d’êtres humains sur Terre (Cf. les dernières données de l’ONU) ?
2. Un accès à l’eau contrasté
La présence de l’eau sur Terre varie selon les climats.
Les zones équatoriales, tropicales et tempérées sont les régions les plus humidifiées de la planète.
A l’inverse, les régions arides souffrent constamment de stress hydrique, voire de pénurie d’eau. Sur le continent africain, moins de 22% de la population a accès à l’eau potable. Dans l’Etat d’Andhra Pradesh (Inde), les femmes sont soumises quotidiennement aux corvées d’eau avec un portage hissé au sommet de la tête. A Borg-el-Borolios (Egypte), les habitants doivent s’approvisionner au camion-citerne depuis que la station balnéaire de Baltim assèche les robinets du village.
La situation risque d’empirer avec la hausse des températures, liée au réchauffement climatique, augmentant ainsi l’effet de serre et l’évaporation de l’eau au dessus des océans.
3. Une ressource en danger
Aujourd’hui, le cycle de l’eau est de plus en plus perturbé à cause de :
– la fonte des neiges et des glaciers modifiant la salinité des eaux et les courants marins ;
– l’évaporation des eaux au-dessus des mers et des océans entrainant des épisodes d’intempéries et d’inondations exceptionnelles ;
– l’agriculture intensive, l’urbanisation et l’extractivisme provoquant la dégradation des sols et réduisant l’infiltration de l’eau ainsi que le rechargement des nappes phréatiques.
Un équilibre doit donc être maintenu entre la fréquence et le volume des précipitations ainsi que la qualité de l’infiltration et de l’évaporation des eaux.
Une nouvelle résolution, intitulée « Les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement », est adoptée le 17 décembre 2015. Elle explicite le fait que chaque humain doit « avoir accès, sans discrimination, à un approvisionnement suffisant en eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques. » Hélas, en 2021, presque un tiers des individus ne bénéficient pas de ce droit.
En lien avec les programmes du cycle 2
1. QLM : Qu’est-ce que la matière ?
– Reconnaître les états de l’eau et leur manifestation dans divers phénomènes naturels ;
– Mettre en œuvre des expériences simples impliquant l’eau.
2. QLM : Identifier un paysage
– Comparer des paysages d’aujourd’hui et du passé pour mettre en évidence quelques transformations.
3. EMC : Construire une culture civique
– Différencier son intérêt particulier de l’intérêt général.
En lien avec les programmes du cycle 3
1. SCIENCES : Identifier différentes ressources en énergie et connaître quelques conversions d’énergie
– Identifier des formes d’énergie et des ressources en énergie (ressources renouvelables et non renouvelables)
– Reconnaître les situations où l’énergie est stockée, transformée, utilisée (dispositifs de stockage de l’eau) ;
– Identifier quelques-uns des besoins en énergie de l’être humain pour le fonctionnement du corps et pour la vie quotidienne.
2. TECHNIQUE : Identifier des enjeux liés à l’environnement
– Identifier la nature des interactions entre les êtres vivants et leur importance dans le peuplement des milieux. Identifier quelques impacts humains dans un environnement ;
– Relier les besoins de l’être humain, l’exploitation des ressources naturelles et les impacts à prévoir et à gérer.