1. De la variation des espèces à l’état domestique
Darwin constate une immense diversité des espèces vivantes qui laisse penser qu’elles ont eu le temps d’évoluer dans le temps et les générations.
Depuis longtemps, les éleveurs et cultivateurs utilisent cette capacité des espèces à varier. Ils sélectionnent et conservent les organismes les plus favorisés selon des critères bien définis. Puis ils les font se reproduire afin d’améliorer leurs productions d’animaux domestiques et de plantes cultivées, les plus aptes à répondre à leurs besoins.
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2. De la variation à l’état de nature
Qu’elle soit le fait de l’homme ou de la nature, la sélection dépend de la faculté des espèces à se reproduire et à créer de nouvelles formes mieux adaptées.
Dans le cas de la domestication, il s’agit d’être utile à l’homme.
Dans la nature, il est question de s’étendre, de dominer et de supplanter. Darwin définit des notions qui lui permettent d’expliquer comment les espèces les plus répandues ou les plus avantagées se modifient afin de poursuivre leur expansion. Cette évolution au cours des temps entraine l’apparition de nouvelles espèces – toujours plus adaptées – mais également la disparition d’autres.
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3. La lutte pour l’existence
Dans la nature, la capacité d’une espèce à varier, à être favorisée et donc à pulluler induirait une surpopulation non soutenable pour l’environnement. De la même manière que les espèces domestiquées sont contrôlées par la main de l’homme, un mécanisme de la Nature doit réguler l’économie de la vie sauvage.
La lutte pour l’existence joue un rôle fondamental.
Cet incessant combat est l’élément déterminant de la sélection naturelle des plus aptes ; une lutte pour la vie qui permet de maintenir l’équilibre complexe de la nature. C’est la symbiose.
Aujourd’hui, cet équilibre – qui avait pu se construire au fil du temps – est largement menacé par les activités humaines engendrant ainsi un dérèglement global.
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4. La sélection naturelle ou la persistance du plus apte
Tous les individus de toutes les espèces se modifient, mais seuls les plus aptes, les plus forts et surtout les mieux adaptés en fonction de leurs conditions d’existence parviennent à survivre.
Ils vont se reproduire et transmettre leurs qualités à leur descendance, qui va dominer les autres espèces jusqu’à provoquer leur extinction. Mais ces dominants, si arrive ou nait une espèce encore plus performante, subiront le même sort que ceux qu’ils ont dominés. C’est la roue de la vie qui tourne, à la recherche de la perfection individuelle des espèces et leur équilibre commun.
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En lien avec les programmes du cycle 2
1. QUESTIONNER LE MONDE : Connaître des caractéristiques du monde vivant, ses interactions, sa diversité
– Identifier ce qui est animal, végétal, minéral ou élaboré par des êtres vivants.
– Identifier les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu
En lien avec les programmes du cycle 3
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1. SCIENCES : Classer les organismes, exploiter les liens de parenté pour comprendre et expliquer
l’évolution des organismes
– Utiliser différents critères pour classer les êtres vivants ; identifier des liens de parenté entre des organismes ;
– Identifier les changements des peuplements de la Terre au cours du temps.
2. SCIENCES : Mettre en évidence l’interdépendance des différents êtres vivants dans un réseau
trophique
– Relier la production de matière par les animaux et leur consommation de nourriture provenant d’autres êtres vivants.